Investir à la montagne
Comme tous les ans depuis quelques années déjà, à chaque arrivée de l'hiver, en amateur de montagne, de grands espaces que vous êtes, vous songez sérieusement à investir dans un bien immobilier locatif à la montagne. D'autant que la baisse des taux de crédits peut désormais vous permettre de vous offrir un pied-à-terre dans une station des Alpes, des Pyrénées, du Jura ou encore du Massif Central. Car en France, nous avons la chance de disposer de plus de 250 stations de montagne.
Mais avant de vous lancer, identifiez bien vos envies. Dans quel but souhaitez-vous investir ? Si c'est pour un achat plaisir, vous choisirez bien entendu une station que vous connaissez. En revanche, pour un achat locatif, l'emplacement prendra le pas sur les autres critères, afin de vous assurer une rentabilité locative brute correcte.
Dans un premier temps, vérifiez la proximité des commerces et des services utiles en station. Si vous souhaitez louer votre bien immobilier aussi bien en hiver qu'en été, privilégiez une station dans laquelle il est bien entendu proposé des pistes de ski alpin, de ski de fond et de snowboard, mais aussi des activités alternatives au ski, très intéressantes au cas où la station manquerait de neige, ce qui n'est plus un phénomène isolé, au vu du réchauffement climatique : balades à cheval, randonnées de marche nordique, randonnées en raquettes ou encore en chien de traineau.
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Une offre disparate
Dans vos critères de choix, le prix n'est bien entendu pas à négliger. Il est bien évident que selon la chaîne montagneuse que vous choisirez, les prix ne seront pas les mêmes. Par exemple, si pour des stations dites « huppées », comme Mégève, Courchevel, Méribel ou Val d'Isère, le prix moyen au m2 s'élève à 5885 euros, certains biens peuvent même atteindre les 20 000 euros le m2.
D’autres stations des Alpes, comme La Plagne, Avoriaz ou Tignes, affichent des prix plus sages, compris entre 4000 et 7000 euros le m2.
Et depuis quelques années, parce que le taux d'enneigement y est tout à fait correct, les Pyrénées séduisent de plus en plus d'investisseurs.
Si vous préférez des stations plus intimistes et familiales, alors n'hésitez plus à investir dans un bien immobilier locatif en moyenne montagne, dans les Vosges ou le Massif Central, qui certes ne disposent pas d'un domaine skiable aussi vaste que celui des Alpes, mais proposent en été un panel d'activité très large.
Dans quel type de bien souhaitez-vous investir ?
Bien que les petites surfaces des années 70 n'aient plus vraiment le vent en poupe, les vacanciers skieurs ne skiant en moyenne plus que 2h30 par jour, vous avez tout de même décidé d'y investir. Pour vous assurer une réelle rentabilité locative, préférez un bien bien exposé, à proximité des pistes et des commodités d'usage, qui attireront plutôt les étudiants et les jeunes couples.
Si vous préférez opter pour un bien plus grand, mais ne disposez pas d'un budget plus conséquent, si vous êtes bricoleur, vous pouvez aussi miser sur la rénovation d'un chalet ou d'une grange.
Une autre question importante est à se poser si vous envisagez d'investir dans un bien immobilier locatif à la montagne : comment appréhender la gestion de la location de votre bien ? Souhaitez-vous gérer seul la location de votre bien loué, confier la gestion locative à une agence ou louer directement à un exploitant ?
Si vous optez pour cette dernière solution, comme de plus en plus d'investisseurs, privilégiez plutôt les résidences de tourisme, qui se multiplient dans tous les massifs. En plus d'être très bien situées, elles réunissent beaucoup de critères qui séduisent de plus en plus de touristes et proposent des services après-neige, de plus en plus appréciés, avec de multiples équipements comme une piscine, une salle de fitness ou un spa, à l'instar par exemple de la résidence Pierre et Vacances de Belle Plagne. Sachez tout de même que si un tel placement vous tente, il vous permet, certes de bénéficier d'avantages fiscaux, mais vous ne pourrez occuper votre bien immobilier loué que quelques semaines par an.
Enfin, dans vos calculs, n'oubliez pas de prendre en compte les charges qu'engendrent un tel placement : taxe foncière, taxe d'habitation et charges de copropriétés bien différentes des immeubles en ville compte
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