Il existe, contrairement à la croyance répandue, de nombreuses façons de diminuer les frais liés à la copropriété. Il convient néanmoins de bien analyser les différents postes de dépenses.
Mettre les contrats en concurrence
Tous les immeubles, même les plus petits, sont dotés de contrats, ne serait-ce que pour l’assurance et, en général, l’entretien des parties communes et la sortie des poubelles. La première étape consiste à recenser tous les contrats et à en récupérer un exemplaire. On s’aperçoit ainsi que, dans certains immeubles, un même équipement fait l’objet de deux contrats similaires et que les copropriétaires paient deux fois le même service. Soyez notamment vigilant sur les contrats des extincteurs, de désinsectisation ou d’entretien des vide-ordures.
Attention aussi aux augmentations annuelles ! Au-delà de 2 à 3 % maximum, elles doivent être considérées comme trop importantes. Veillez à bien regarder les clauses d’indexation.
Il faut ensuite passer à la phase de renégociation. Difficile de le faire avec une entreprise déjà en place. La seule solution est de demander à plusieurs autres prestataires de proposer des devis pour les mêmes services. Cela implique d’élaborer un cahier des charges, et pour cela, nul besoin d’être un technicien. Un copropriétaire peut se dévouer et lister les souhaits collectifs ou particuliers et les besoins de l’immeuble (résultats à atteindre, nombre d’employés nécessaires...).
Passer au crible quelques postes clés
Certains postes peuvent permettre de réaliser des économies plus facilement que d’autres. C’est le cas de l’eau ou de l’électricité.
Pour l’eau chaude et froide, on estime la consommation d’eau pour une personne à environ 90 à 150 litres par jour. Une famille de quatre personnes consommera ainsi de 120 à 140 m3 par an.
Dans les copropriétés, les factures d’eau sont dues en fonction de la surface de l’appartement. Si vous pensez que votre consommation est plus faible que celle qui vous est facturée, vous pouvez proposer de doter l’immeuble de compteurs d’eau individuels.
L’électricité, elle, peut représenter jusqu’à 225 euros par an et par copropriétaire. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) estime que l’éclairage des parkings représente 26 % du total, la ventilation mécanique contrôlée 22 %, les ascenseurs 18 %, l’éclairage des circulations 12 %. Il faut commencer par vérifier la puissance nécessaire et la puissance souscrite. ERDF propose des tarifs différents. Si la puissance est surdimensionnée par rapport aux besoins, le coût peut être réduit de 30 %.
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